Travailler au SEFRI: Didier Curty

Quel est votre domaine d’activité?

Je suis responsable de l’Examen suisse de maturité pour la Suisse romande. Il s’agit d’organiser, deux fois par année, les sessions d’examen pour environ 500 candidats dans les locaux des universités suisses romandes ou l’EPFL. Lors de chaque session, nous mandatons plus de 150 enseignants de tous les gymnases romands en tant qu’examinateurs pour rédiger et corriger les épreuves écrites, mais aussi pour faire passer les examens oraux. Nous nous entourons également d’une cinquantaine de recteurs en poste ou retraités en tant qu’experts experts pour accompagner les candidats durant leurs oraux.

Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement dans votre travail?

Les cinq mois précédant la session demandent beaucoup de préparation. Il s’agit là d’un travail certes soutenu mais relativement indépendant et prévisible. Puis pendant la session qui dure près d’un mois, nous déplaçons le secrétariat et nous sommes dans le feu de l’action. C’est alors quotidiennement une ruche qui s’anime et nous devons veiller au bon déroulement de toutes les tâches, nous assurer du respect des processus et résoudre mille petits imprévus. Cette période est toujours excitante et passionnante.

Quels sont les prochains défis qui vous attendent?

Une nouvelle ordonnance sur la reconnaissance des certificats de maturité gymnasiale est récemment entrée en vigueur. Pour nous, sous l'égide de la Commission suisse de maturité, cela signifie que nous modifions nos règles afin de rester en phase avec les changements exigés par les cantons. Les défis auxquels l'école en général est confrontée nous préoccupent également : Comment gérer ChatGPT ou autre intelligence artificielle dans le cadre de la rédaction d’un travail de maturité ? Comment accompagner les troubles du développement ou de l’apprentissage et garantir des examens équitables ? Il s'agit de trouver des réponses à ces questions et à bien d'autres encore.