Travailler au SEFRI: Fritz Mosimann
Ayez un aperçu du travail du SEFRI: Fritz Mosimann est Chef du service des explosifs et responsable de projets Unité Formation professionnelle supérieure.
Quel est votre domaine d’activité?
Le service des explosifs du SEFRI est chargé de la surveillance des formations et des examens permettant l’obtention de permis de minage et d’emploi dans les différents domaines du génie civil et de la police, ainsi que pour l’utilisation d’engins pyrotechniques tels que les grands feux d’artifice à l’occasion de spectacles, de représentations théâtrales ou de la fête nationale. Mon domaine de tâches est très varié: il comprend aussi bien le développement des bases légales et des prescriptions que la gestion de la qualité, l’établissement des permis de minage et d’emploi et la gestion du registre correspondant.
Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement dans votre travail?
La grande diversité des tâches et des facettes de mon travail. Sur une même journée, il arrive que je procède à l’audit d’une formation pratique de minage au fin fond d’une carrière, pour ensuite discuter de questions sur l’évolution des techniques de minage et de pyrotechnie avec les autorités ou des organes responsables. J’aime être sur le terrain, dont j’apprécie le côté très concret, tout comme les échanges réguliers que j’entretiens avec les différents acteurs du domaine.
Quels sont les prochains défis qui vous attendent?
Actuellement, nous accompagnons trois organisations faîtières de la formation de minage civil en vue de la refonte complète des formations et des examens qui conduisent à l’obtention des différentes autorisations de minage. Ce projet court sur plusieurs années et représente un grand défi. Il faut notamment intégrer des thèmes d’actualité comme le développement durable et le numérique tout en tenant compte de l’état de la technique, des besoins des organes responsables et des objectifs du SEFRI. Le tout en gardant la maîtrise des affaires quotidiennes, bien sûr – ce qui recouvre entre autres l’établissement de quelque 1400 permis de minage et d’emploi par an.